lundi 31 mai 2010

Pendant qu'en Algérie les musulmanes se débarrasent du « hijab », au Québec on déroule le tapis à ceux qui en font la promotion, par Anne Humphreys


Pendant qu'en Algérie les musulmanes retirent le « hijab », le reconnaissant comme le symbole de l'islamisme... Au Québec on déroule le tapis à des organisations qui en font eu la promotion

Le Courrier International nous présentait un article publié dans le magazine L'Expression intitulé: Quand le voile se déchire.

La présentation du magazine L'Expression est pourtant bien claire:

« Depuis la fin des années de terreur, les Algériennes sont de plus en plus nombreuses à enlever leur hidjab. Des sociologues y voient l'effet de la modernisation de l'Algérie et du recul de l'islamisme. »

Présentation de Point de Bascule:

Alors que les Algériennes semblent retirer non pas leur « niqab » ou leur « burqa » mais bien leur « hijab » en Algérie, elles le font en le reconnaissant comme le porte étendard de l'islamisme et non pas comme un symbole «pieux» voir même « religieux ».

Au Québec et au Canada, c'est le contraire. C'est avec la complicité de nos leaders institutionnels, académiques et politiques que l'islamisme est mis en valeur aux dépens de l'intégration des musulmanes en quête de liberté. Nous sommes aux prises avec une montée en flèche de l'islamisme qui se rend de plus en plus visible par la présence de sa «chemise brune», son voile (qu'importe lequel) comme porte-étandard. Le voile est adopté par de plus en plus de jeunes musulmanes de force ou de gré ici même au Québec. Elles ne le portent pas coquettement comme Audrey Hepburn, Julianne Moore ou Grace Kelly avec des lunettes soleil derrière le volant d'une superbe décapotable rouge. Au Québec et au Canada l'adoption du voile nous permet de saisir la teneur et le taux d'islamisation des musulmans à l'idéologie islamiste. Le voile est l'outil du militantisme islamiste il n'a rien à voir avec un signe de piété religieuse. Pour démontrer à quel point la complicité de nos leaders institutionnels se fait complice de l'« islamisme » et des promoteurs d'un islam militant séditieux et intolérant, je vous invite à survoler le site de la Muslim Student Association (oranisation liée au Frères musulman) de l'université Concordia, une des associations derrière le projet de grande mosquée située dans une bâtiment « patrimonial » de la ville de Montréal.[ http://msa.concordia.ca/main/index.php?option=com_content&task=view&id=81&Itemid=143 ]

Un extrait:

« MSA found another need it was able to meet. It helped converts get scholarships to study Islam in countries like Saudia Arabia. It also established the Islamic Teaching Center (ITC) to help instruct Muslims in America. The interaction of Muslim converts with the Muslim students and settled immigrants made them aware of their need to be more exact in their practice of Islam. Recent converts inspired and embarassed them into wearing more appropriate Muslim attire--some Muslim women were dressed like Hindus and few covered their hair. Almost all the men shaved off their beards, including officials. »

Les Facteurs: En amont ou en aval ?

L'immigration est bel et bien le facteur clé de ce développement. Ce n'est pas autant la provenance des pays d'immigration (bien que dans l'état actuel des choses ce facteur devrait certes être considéré) mais comme nous l'a confirmé le Vérificateur général du Québec lui-même la semaine dernière, il est aussi surtout le fait qu'il pourrait y avoir près de 50% des candidats sélectionnés à l'immigration qui n'ont pas été scrutés adéquatement. Selon le VG des dossiers de candidatures devenues maintenant «citoyens» sont incomplets. De même, il ne faut pas négliger le facteur de l'incapacité de vérifier la validité des documents qui ne sont pas manquants, comme des diplômes, ni l'incompétence d'agents de l'immigration «étrangers» à «l'étranger».

Il ne faut surtout pas limiter le problème de l'islamisme qu'à l'immigration. C'est aussi un facteur local «d'encadrement » qui transforme le nouvel arrivant ou ces jeunes dont les parents sont issus de l'immigration du monde musulman, carrément en militant islamique d'apparence pieuse. Alors que plusieurs pays démocratiques tentent de trouver des solutions à la question islamiste, c'est le facteur de l'encadrement qui fait preuve de la plus grande négligence.

Ces structures d'encadrement sont soutenues matériellement, financièrement et idéologiquement par des ressources provenant de la vision islamique conquérante des pays de la péninsule arabique (lire la page du site web de l'association étudiante de l'université Concordia) et de l'Iran mais aussi et surtout avec le soutien de la structure organisationnelle des mouvements liés à celui des Frères musulmans. Ces derniers ont toujours su faire usage de l'influence et du pouvoir politique qu'il soit sous forme directe ou d'infiltration. L'important n'est pas seulement d'influencer le cadre politique pour en arriver à ne faire avancer l'intérêt que des musulmans, mais aussi surtout de prendre le pouvoir pour gérer l'ensemble de la société en lui imposant l'obligation de tenir compte de considérations islamistes instaurant des règles et des lois qui reflètent en tous points les principes de la loi islamique (la charia).

Quand le voile se déchire

Depuis la fin des années de terreur, les Algériennes sont de plus en plus nombreuses à enlever leur « hidjab ». Des sociologues y voient l'effet de la modernisation de l'Algérie et du recul de l'islamisme.
20.05.2010 Kaouthar Semroudi L'Expression

Je ne pouvais plus supporter ces vêtements bien que mes convictions religieuses soient restées intactes, affirme Selma. Mettre le voile était devenu pour moi plus qu'une corvée." Au plus fort de la tragédie nationale, il y a dix ans, il aurait été difficile d'entendre une jeune Algérienne tenir ces propos. Etudiante, Selma a commencé à porter le hidjab dès son plus jeune âge. « Nous habitions dans une région où le terrorisme n'a épargné personne. A l'époque, le voile était devenu obligatoire pour toutes les femmes et pour les jeunes filles de plus de 12ans qui sortaient. » C'est son père qui lui a suggéré de porter le foulard, pour des raisons de sécurité. Plusieurs années plus tard, l'idée d'ôter son voile lui traversa l'esprit. « Après notre déménagement à Alger, une grande ville connue pour la diversité de sa population et des mentalités, j'ai commencé à l'envisager. Mon entrée à la faculté fut seulement un élément déclencheur. Rien n'a changé en moi, je suis aussi pieuse qu'avant. La religion ne se limite pas à ça! Au final, ce n'est que mon apparence qui a un peu changé», justifie la jeune fille, qui craint d'être mal comprise. Quand on l'interroge sur les raisons réelles qui l'ont poussée à prendre cette décision, Selma maintient: « Ce n'est sûrement pas par manque de foi... »

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